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Abattoir masterplan

Anderlecht, Belgium, Europe

Sector développement urbain
Client Abattoir nv, Ropsy Chaudronstraat 24, bus 48, 1070 Anderlecht, BE
Scope Studie en opvolging technische installaties / Simulaties / Energie-audit
Surface 110,000 m2
Début – Fin de l’étude September 2019 - January 2020

Sustainable Features

Description du projet:

 

Le site de l’abattoir d’Anderlecht est aujourd’hui surtout connu pour ses marchés, ses abattoirs et ses ateliers de découpe. Le site est situé à proximité de la zone du canal, un endroit stratégique pour le développement de Bruxelles, doté d’un grand potentiel et où règne un grand dynamisme. Le site de l’Abattoir est également destiné à contribuer au développement et, à long terme (vers 2032), à étendre le site avec de nombreuses fonctions qui se renforcent mutuellement. Nous ne parlons plus seulement d’abattoirs et de marchés, mais aussi de bureaux et de commerces, d’unités résidentielles, d’écoles, d’espaces événementiels, d’une piscine, etc.

 

Concrètement, ce dossier examine s’il est possible ou non de lier énergétiquement les différentes fonctions et/ou d’échanger directement de l’énergie, ce qui permet également d’économiser une grande quantité d’énergie. La mise en relation de différents utilisateurs permet de réaliser des avantages tels que des économies d’échelle, une simplification de la tâche de maintenance, un suivi énergétique plus cohérent et un avantage financier.

 

Pour atteindre ces objectifs, les étapes suivantes ont été franchies dans ce dossier :

 

Etape 1: estimation de la consommation d’énergie

 

Une partie importante de la méthode d’approche concerne l’estimation de la consommation d’énergie de chacun des sous-sites. A cet effet, nous avons en tant que bureau d’études, fait une estimation basée sur toutes les études de faisabilité déjà réalisées pour les dossiers en phase de conception ainsi que pour les bâtiments existants. Cette estimation est basée sur des calculs dynamiques, des mesures ou des données de consommation de base de bâtiments de type similaire, en tenant compte de la spécificité de chacun des bâtiments et de leur utilisation.

 

Les modèles de demande sont élaborés sous la forme d’un profil horaire, ce qui permet d’établir un chiffre de consommation globale pour le chauffage et la climatisation. En superposant les profils, on peut se faire une idée précise de l’applicabilité des choix technologiques possibles pour les générateurs. Cela implique l’établissement d’un inventaire des simultanéités au sein des flux d’énergie individuels, ainsi qu’entre les flux d’énergie (le chauffage et le refroidissement simultanés peuvent intrinsèquement entraîner de nombreuses opportunités, par exemple).

 

Étape 2 : spectre des technologies

 

La deuxième étape consiste à dresser une longue liste de technologies disponibles qui pourraient bénéficier d’une approche globale de l’utilisation de l’énergie sur ce site. Nous avons gardé ouvert un large éventail de technologies possibles. Tant les choix technologiques classiques que les solutions plus innovantes et inédites qui ont été développées ces dernières années ou qui se profilent à l’horizon ont été pris en compte. Les technologies sont avant tout placées qualitativement les unes par rapport aux autres dans une matrice de qualité. Afin de pouvoir finalement classer les différentes technologies de production en fonction de leur valeur ajoutée pour ce dossier, des notes ont été attribuées dans différents domaines tels que la maintenance/le prix/l’adaptabilité future, les émissions de CO2, etc.

 

Etape 3: traduction en configurations

 

Au cours de l’étape 3, sur la base des profils de demande de chauffage et de refroidissement établis précédemment, nous élaborons un certain nombre de configurations de réseau possibles, en différenciant, par exemple, les régimes de température, les trajets et éventuellement le nombre de réseaux prévus sur le site et leur disposition.

Pour chacune de ces configurations, une stratégie de production optimale est attribuée (sur la base de la matrice élaborée précédemment) et calculée en termes de rentabilité financière, de neutralité en termes de CO2 et d’investissement, l’interaction avec les générateurs existants jouant également un rôle. Le calcul financier est basé sur un coût total de propriété (cf. EN 15459), qui attribue une valeur actuelle nette claire aux investissements immédiats et, bien sûr, aux dépenses à prévoir dans le futur. En fonction de la solution proposée, le coût net actuel pourrait être réduit de 15% et les émissions de CO2 jusqu’à 200 tonnes par an, par rapport à un scénario de référence déjà sans fossile pour l’ensemble du site (tous les bâtiments équipés de pompes à chaleur air/eau) !

 

Etape 4: évaluation de la partie renouvelable

 

Dans une quatrième étape, l’option préférée par rapport au potentiel renouvelable est mise sur le site. De cette façon, un dernier niveau d’ambition concernant la neutralité énergétique peut être décidé et évalué. Tous les générateurs (communs) d’énergie renouvelable sont évalués pour l’ensemble du site.