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Tivoli ‘quartier durable’

Laken, Belgium, Europe

Sector développement urbain
Client DEVELOPER: Parbam nv (IMMO BAM – PARGESY), Antoon van Osslaan 1 bus 2, 1120 Brussels, BE
Architecte Atelier 55, Emile van Becelaerelaan 28b, 1170 Brussels, BE; Atlante architecture, Emile Van Becelaerelaan 28b, 1170 Brussels, BE; YY Architecture, Groenejagersveld 24, 1000 Brussels, BE; Cerau bvba, Wedrennenlaan 20 bus 15, 1050 Brussel, BE
Nature des travaux Nouvelle construction
Scope Etude et suivi des installations techniques / PEB
Surface 53,107 m2
Etat du projet complété
Début – Fin de l’étude March 2015 - May 2016
Début – Fin de l’exécution August 2016 - May 2019

Sustainable Features

gestion des eaux
gestion des eaux
récupération eau pluviale
récupération eau pluviale
refroidissement passive
refroidissement passive
biomasse
biomasse
cogénération
cogénération
passif
passif
vitrage
vitrage
toit vert
toit vert
récupération de chaleur
récupération de chaleur
OUTSTANDING
OUTSTANDING

Coût équipements techniques: 13.405.526,73 € hors tva

Coût total des constuctions: 69.000.000 € hors tva

Certification: Tous les logements satisfont au standard PEB passif de la Région de Bruxelles‑Capitale* dont 35% zéro-énergie

(*Besoin de chauffage net ≤ 15kWh/m².an, consommation en énergie primaire ≤ 45kWh/m².an et étanchéité à l’air n50 = 0,6 volumes/h)

Winner Green Solutions Awards 2019 – Belgium Sustainable Construction Grand Prize

Winner Green Solutions Awards 2019 – Belgium Green Building Smart Building

Winner Green Solutions Awards 2019 – Belgium District Users’ Choice Award

Winner Publica Award 2018 in the category urban development and mobility

BREEAM Communities – Excellence

Le projet Tivoli comprend un quartier durable à Bruxelles (Laeken) composé de 397 habitations PEB passives dont 35% zéro-énergie, de 2 crèches de 62 enfants, de 7 commerces, d’un bureau du service propreté de la ville de Bruxelles et des parkings souterrains avec 291 places. La différence entre un logement PEB passif et un logement à énergie nulle est que la consommation d’énergie primaire dans un logement à énergie nulle est compensée par sa propre production d’énergie renouvelable, ici grâce à l’utilisation de panneaux photovoltaïques.

 

Les différents logements, crèches, bureau et espaces commerciaux sont répartis dans plusieurs bâtiments appartenant à différentes parcelles. Au total, il existe 5 parcelles de bâtiments. Dans chaque logement, une sous-station satellite (échangeur de chaleur à plaques) est prévue et est alimentée par le réseau de chauffage souterrain commun aux 5 parcelles de bâtiments. Une des parcelles accueille une chaufferie centrale (avec chaudières gaz, chaudière pellets et unité de cogénération gaz) qui alimente tous les appartements pour leur propre distribution de chauffage et leur propre production d’eau chaude sanitaire.

 

Bien que les logements soient PEB passifs, un chauffage d’appoint est nécessaire pour maintenir le niveau de confort. Par exemple, pour chauffer les salles de bains (24°C) et les autres espaces de vie, des radiateurs sont installés de manière ergonomique et optimale dans les espaces. Un dispositif de comptage est mis en place, à la fois énergétique et à la fois sur les quantités d’eau consommée, afin de permettre une collecte complète d’informations. Cette collecte est utile pour optimiser le fonctionnement économique des équipements techniques et pour sensibiliser les occupants sur un mode de consommation plus durable.

 

Des unités individuelles de traitement d’air ventilent chaque logement individuellement. Ce système de ventilation est conforme au système D et permet une récupération de chaleur d’au moins 80% sur le rejet d’air. La préférence est accordée aux unités individuelles de traitement d’air plutôt qu’aux unités communes de traitement d’air par bâtiment en raison des pertes d’énergie moindre et d’une meilleure efficacité des petits systèmes. Les hottes de cuisine dans les habitations sont de type à recirculation avec filtres à charbon actif.

 

Dans les couloirs et les escaliers des parties communes, des luminaires éco-énergétiques équipés de détecteurs de présence et de sondes crépusculaires intégrés sont installés.

 

L’eau de pluie est récupérée autant que possible pour les besoins des machines à laver des buanderies communes et pour les robinets de service des zones vertes communes. L’eau grise (l’eau provenant des douches, des baignoires, des lavabos de salle de bain et des éviers de cuisine) est récupérée et assainie grâce à une unité de traitement, implantée par parcelle et par bâtiment. Cette eau purifiée est destinée aux besoins des chasses d’eau des toilettes des appartements. En cas de fortes pluies, l’eau de pluie excédentaire est stockée dans un bassin (wadi) où des infiltrations supplémentaires dans le sol sont prévues afin de limiter les forts rejets d’eau vers le réseau d’égouttage public et par conséquent éviter son engorgement.

 

Des panneaux photovoltaïques sont placés sur les toitures des différents bâtiments (au total plus de 1350 panneaux) et permettent la production centrale d’électricité alimentant les espaces communs dans les bâtiments (éclairage, ascenseurs, etc.).

 

Le principal objectif de la mise en œuvre des technologies de cogénération et de chaudière bois est de maximiser la réduction des émissions de CO2. Le projet dispose même d’une serre expérimentale, placée en toiture du bâtiment accueillant la chaufferie centrale, où un des objectifs est de réinjecter le rejet d’air des appartements (plus riche en CO2) pour la croissance des plantes.