Home / santé / AZ Zeno

AZ Zeno

Blankenberge, Belgium, Europe

Sector santé
Client AZ Zeno - Campus Knokke-Heist, Graaf Jansdijk 162, 8300 Knokke-Heist (BE)
Architecte Fast Forward Architects bv, Fabrieksstraat 111, 1000 Brussel (BE)
Nature des travaux Rénovation
Scope Study and following up MEP
Surface 8,000 m2
Etat du projet under construction
Début – Fin de l’étude November 2015 - March 2021
Début – Fin de l’exécution June 2020 - November 2022

Sustainable Features

gestion des eaux
gestion des eaux
énergie solaire
énergie solaire
récupération eau pluviale
récupération eau pluviale
vitrage
vitrage
récupération de chaleur
récupération de chaleur

Description du projet:

Le campus de l’hôpital AZ Zeno à Blankenberge, construit dans les années ‘60 et ‘70 avait d’urgence besoin d’être rénové. Moyennant un plan directeur bien conçu, comprenant plusieurs phases, l’hôpital a pu poursuivre ses activités sans interruption.

 

La première phase consistait dans le réaménagement de l’environnement extérieur et plus particulièrement celui du parking. La rue Dr. F. Verhaeghe permet d’accéder facilement au parking de 150 places dans un jardin vert. Des barrières, un contrôle d’accès et un système de gestion du stationnement permettent aux patients, aux visiteurs et au personnel de rapidement une place de stationnement. Depuis le parking, l’accès à l’hôpital passe par la terrasse rénovée. Le splendide cadre, avec ses chemins, ses herbes, ses buissons et ses arbres, va de pair avec la philosophie selon laquelle un environnement paisible et vert a une influence positive sur le processus de guérison.

 

La zone logistique, pour l’approvisionnement et l’évacuation des marchandises et l’entrée du personnel, a également été complètement réorganisée. Le nécessaire a également été fait pour accueillir la future cabine haute tension, le réservoir souterrain pour le futur générateur de secours et la nouvelle zone de stockage des gaz médicaux. Au cours de cette phase, la cabine HT existante a été mise hors service et remplacée par une cabine de chantier, tout comme un groupe électrogène de secours mobile a remplacé le groupe existant. Cette façon de travailler a permis de démolir ‘l’atelier’, qui abritait le générateur, et de dégager la voie pour la deuxième phase, à savoir : les travaux de démarrage.

 

Une préparation minutieuse étant indispensable au bon déroulement des travaux de rénovation, des travaux dits de démarrage ont été instaurés. Le rez-de-chaussée et le deuxième étage des blocs A et B ainsi que le rez-de-chaussée du bloc D ont été entièrement rénovés. La pharmacie et une partie de la cuisine chaude ont ainsi dû faire place à un ensemble de locaux techniques comprenant le nouveau groupe d’alimentation de secours, les tableaux généraux basse tension du site, la salle d’urgence comprenant les onduleurs et la nouvelle salle de serveurs centrale. La cuisine a été transformée en cuisine de rechauffage et la buanderie a été modernisée.

Le rez-de-chaussée du bloc D abrite le nouvel atelier et des vestiaires avec douches pour le personnel. Le deuxième étage des blocs A et B, où se trouvaient auparavant les soins intensifs, a été transformé en un véritable étage de lits.

 

Au cours des mêmes travaux de démarrage, la chaufferie centrale et le système de refroidissement ont également été rénovés. Des chaudières à gaz à condensation d’une capacité de plus de 2 MW sont chargées de chauffer l’hôpital, à l’exception du quatrième étage, qui appartient au centre de soins résidentiels voisin. Les deux machines de refroidissement, d’une puissance de 275 kW chacune, fournissent de l’eau froide en fonction des salles d’opération et au refroidissement supérieur. Ces installations ont été placées sur le toit du bloc B afin que la rénovation du bloc E n’interfère pas avec le reste du site. Un système de gestion du bâtiment a permis de surveiller à distance les installations, de les analyser et d’intervenir si nécessaire.

 

Enfin, les tableaux électriques et l’alimentation de secours des salles d’opération ont également été réinstallés à un autre endroit. L’emplacement actuel devait être occupé par de nouvelles fonctions dans le cadre de la rénovation du bloc E. Pendant cette deuxième phase, l’hôpital et le service des urgences sont restés opérationnels et facilement accessibles.

 

Dans la phase 3, le bloc E a été complètement démantelé. L’aile sera entièrement rénovée à l’intérieur et la façade, y compris les fenêtres, sera renouvelée conformément aux exigences (énergétiques) contemporaines. Le côté nord du bloc E sera même prolongé de 3 m, de sorte que les chambres seront non seulement plus spacieuses, mais disposeront de leur propre salle de bains. Les étages +1 à +4 deviendront des étages de lits actuels, dont le dernier étage sera aménagé différemment car il appartient au centre de soins résidentiels voisin.

 

Le rez-de-chaussée abritera une toute nouvelle clinique ultramoderne pour les yeux, le nez, la gorge et le visage, avec une attention particulière pour le design et l’acoustique. Le volume de liaison entre le bloc E, le bloc B et le Polderzicht sera démoli et reconstruit.

 

Comme l’intérieur et la façade sont rénovés, les installations techniques sont également abordées de manière intégrée. De nouveaux groupes d’air comprenant une importante récupération de chaleur fournissent de l’air frais dans différentes parties de l’aile rénovée et sont placés dans un nouveau volume sur le toit du bloc E. Une attention particulière est accordée à la sélection des grilles de ventilation afin de créer un climat intérieur agréable avec une vitesse d’air limitée et de faibles différences de température. Dans les chambres, les patients peuvent eux-mêmes contrôler la température intérieure grâce aux robinets thermostatiques des radiateurs. Des écrans automatiques, prévus sur toutes les façades, permettent de limiter au maximum les risques de surchauffe. Bien qu’ils soient commandés de manière centralisée, les utilisateurs peuvent modifier la position des stores localement, pour une période qu’ils déterminent eux-mêmes.

 

L’éclairage fait également l’objet d’une attention particulière. Le site est utilisé 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et l’éclairage est donc très souvent allumé. L’objectif est de garantir un niveau d’éclairage suffisant avec un nombre minimal de dispositifs d’éclairage, ce qui a un impact positif sur les coûts d’investissement et d’exploitation. La commande de l’éclairage dans les zones à caractère plus public est automatisée : une commande de lumière du jour constante et une détection de mouvement (locale) sont prévues dans les zones à lumière du jour raisonnable, à forte occupation et à caractère plus public. Dans les pièces à lumière naturelle limitée et à forte occupation, on utilise un système de détection d’absence. Dans les pièces à faible occupation et à caractère plus public le choix s’est porté sur une détection de mouvement. Les autres pièces, principalement de nature privée, sont complétées par des boutons poussoirs.

Outre les techniques plus générales, des gaz médicaux ont également dû être fournis pour ce projet de soins, ainsi qu’un système de radiomessagerie avec détection de passage sur +2 et contrôle d’accès. Enfin, pour le système d’appel infirmier le choix s’est porté sur un système sans fils.