Home / santé / MAISON DE REPOS ET DE SOINS ‘TER POTTERIE’

MAISON DE REPOS ET DE SOINS ‘TER POTTERIE’

Bruges, Belgium, Europe

Sector santé
Client Mintus Brugge, Ruddershove 4, 8000 Bruges, BE
Architecte Architect Van Langenhove Michel, Zandstraat 517, 8200 Bruges, BE
Nature des travaux Nouvelle construction et rénovation
Scope Etude et suivi des installations techniques
Surface 10,738 m2
Etat du projet complété
Début – Fin de l’étude May 2009 - February 2012
Début – Fin de l’exécution October 2012 - May 2016

Sustainable Features

récupération eau pluviale
récupération eau pluviale
gestion des eaux
gestion des eaux
récupération de chaleur
récupération de chaleur
énergie solaire
énergie solaire
géothermie
géothermie
refroidissement passive
refroidissement passive
vitrage
vitrage

Coût équipements techniques: 5.952.467,65 € hors tva
Coût total des constuctions: 21.744.924,39 € hors tva
Surface: 10.738 m² (121 unités)
Niveau K: 29

La résidence-services Ter Potterie à Bruges possède 121 chambres avec les postes de soins, les espaces de vie, les salles de bain centrales et les remises correspondants. L’occupation constante, la haute température demandée et la consommation importante d’eau chaude sanitaire font d’une maison de repos et de soins un établissement à grande intensité énergétique. A Ter Potterie, des mesures ont été prises pour répondre de manière durable à la demande d’énergie. 

Sur le terrain de la résidence-services, un champ de stockage d’énergie par forage (SEF), 75 sondages verticaux d’une profondeur de 90 m chacun, ont été installés pour le chauffage et le refroidissement du bâtiment. Le champ SEF a été couplé à l’activation d’un noyau en béton combiné avec des pompes à chaleur. Aucun élément de refroidissement actif n’a été placé, le refroidissement a lieu uniquement de manière passive. Grâce à ces sondages verticaux, le bâtiment assure sa propre énergie pour la production de chaleur. L’apport en combustible fossile a été fortement diminué de ce fait. Le combustible fossile n’est plus utilisé que pour la production d’eau chaude étant donné que celle-ci demande une température plus élevée. Les forages verticaux permettent au sol de travailler comme un réservoir d’énergie. En hiver, le système tire sa chaleur du sol par une pompe à chaleur, pour récupérer ensuite la température abaissée du sol en été pour le refroidissement. En raison de l’interaction sur toute une année, une régénération continue du sol a lieu. De ce fait, l’amenée d’énergie reste garantie tant pour le chauffage que pour le refroidissement. De l’électricité est uniquement utilisée comme énergie auxiliaire pour l’actionnement de la pompe à chaleur. 

L’installation a été dotée de plusieurs appareils de mesure de manière à ce que la part d’énergie qui est fournie par les sondages, les pompes à chaleur et les chaudières de chauffage puisse être parfaitement répertoriée.

Un système intensif de gestion de bâtiment est également à l’œuvre, ce qui permet de suivre de près tous les paramètres de l’installation et de les ajuster si nécessaire. 

L’activation du noyau en béton a été appliquée dans toutes les dalles de sol en béton du bâtiment, à l’exception du rez-de-chaussée. A cet endroit, l’activation du noyau en béton a été remplacée par un chauffage encastré dans le plancher qui fonctionne également sur un régime de chauffage bas et un régime de refroidissement élevé.

Sur le site, une nouvelle cabine HT a été installée et dans la cave de la résidence-services, un groupe électrogène a été placé dont la capacité permet de couvrir la totalité de la résidence-services en cas de panne de courant.

Pour le système d’appel d’infirmière, le maître d’ouvrage a opté pour un système poussé. De cette manière, les occupants et le personnel infirmier peuvent communiquer mutuellement depuis n’importe quel endroit, le dossier de soins de l’occupant peut être complété et de la musique être diffusée… A titre complémentaire, le contrôle d’accès a également été couplé au système d’appel d’infirmière. Chaque chambre est surveillée au moyen d’une boucle de détection et d’un lecteur de badge de manière à ce que, en régime nocturne surtout, le repos des occupants ne soit pas perturbé par des occupants égarés.

Pour abaisser encore la consommation d’énergie, on a opté pour un éclairage à LED. Dans les couloirs, l’éclairage a également été doté d’une détection de présence de manière à limiter le nombre d’heures d’allumage. 

Dans la pente de la toiture, des panneaux PV ont été intégrés pour compenser une partie de la consommation électrique.